mardi 26 octobre 2010

Un homme, deux écritures..

Pour changer, une info sans réelle importance mais symptomatique des (petites) dérives de nos hommes politiques. Je reçois un courrier me prévenant qu'un ralentisseur (un "coussin berlinois") allait prochainement être installé dans ma rue. Remarquable exercice de communication politique il est vrai. En effet, le maire m'informe de probables désagréments, le courrier est (faussement) personnalisé, la forme est tout à fait convenable. Ne manquait qu'un chèque à mon ordre et je revotais pour lui. 

Non, l'objet de ce twit amélioré réside dans l'image visible ci-dessous. Il s'agit des dernières lignes du courrier. Style dactylographié, formule de politesse, au revoir, Giscard n'aurait pas fait mieux. 

Et puis, voilà que M. le Maire ajoute un petit mot, enfin pour être exact, un complément de fin de formule de politesse, le fameux CFFP. Je cite :"et la plus cordiale". Il y a du Chirac dans ces quelques mots. Une forte odeur de tête de veau sauce ravigote façon RPR. La poignée de main sémantique signifiant que vous êtes un être très cher au maire, en plus d'un happy few qui a droit au petit mot manuscrit.. Un peu comme ces courriers entre avocats donnant du "Cher Maître" dactylographié, suivi d'un succulent "ma petite fripouille sodomite" manuscrit.. Oui, entre confrères (c'est pareil chez les médecins ! ils sont pires !! ils bossent nus sous leur blouse immaculée ! les chenapans.. ), tout est permis. 

Revenons à nos moutons. Et après ce petit suçon politique manuscrit, vient ce qu'attend tout lecteur de lettre.. la signature du boss. Et donc, pour en venir là où je voulais, je vais vous demander de comparer les deux éléments manuscrits de ce courrier.
Alors ? suis-je aveugle malvoyant ou observons nous la même chose ? Si la signature est sans doute celle de mon maire préféré (non pas Delanoë, l'autre.. celui de l'arrondissement quoi. Oui à Paris on a deux maires... sauf qu'en l'espère, il y en a un des deux qui n'a rien contre.. celui qui comprendra cette remarque gagne mon estime..), celle osant un subversif "et la plus cordiale" n'est guère ressemblante. 

Trois hypothèses: 

Soit c'est bien celle du maire et il faut s'inquiéter très vite parce qu'une telle écriture, quand on dirige une communauté de 250 000 personnes, c'est flippant. Même mon camarade de classe en CM1, totalement consanguin et atteint de dépression chronique, Jean-Alfred de la Bourdonnais de Bourbon Parme, écrivait mieux. 

Soit, il s'agit de la secrétaire qui, sur ordre bien évidemment, a posé ces quelques mots si doux et politiquement corrects sur le papier. Et si tel est le cas, peut-on m'expliquer pourquoi le maire n'a pas pu les ajouter lui-même ? Alors ? Philippe ? Monsieur le Maire ? Votre "cordialité" était-elle feinte ? Ou bien était-ce pour justifier de la présence d'un employé administrtaif au sein de la mairie ? Après tout, il faut bien les faire travailler ces fonctionnaires.. depuis qu'ils ne sont plus fictifs à Paris.. 

Soit, le maire utilise ses deux mains quand il communique.. la gauche pour la cordialité, la rondeur, la sympathie, et la droite pour la signature, le point final, le couperet, le trait anguleux, sec, quasi glacial, stalagtique. Et bien oui..même dans un simple courrier administratif, le clivage gauche/droite n'est jamais très loin.

mardi 19 octobre 2010

Ce type.. pardon ce sénateur (ingénieur des mines) veut légiférer Internet ! no comment ..


"Je ne sais pas ce que c'est Twitter et l'iPad" J.L Masson
envoyé par rmc. - L'actualité du moment en vidéo.

mise à jour 1 : en fait ce monsieur représente tout ce que ce pays (la France..je veux dire LA France) produit de pire (arrogant, imbu de lui-même, hautain, méprisant, prétentieux...), à l'instar d'un certain membre du parquet du tribunal d'un département d'Ile de France que je ne citerai pas pour des raisons légales et dont le nom commence par la même lettre que le mot "connard" (bon..personne à part mes deux abonnés que je salue au passage ne lit ce blog..mais on ne sait jamais..).